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| Berat |
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| The Wall |
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| Maryus |
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| Le gyro sportif sur les ruines |
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| Le Brooklin Bridge de Berat |
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| Le gros problème de l'Albanie : les déchets |
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| Finalement, je ne prendrai pas ce bus |
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| La Riviera albanaise |
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| Du haut de ma suite présidentielle ! |
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| Malheureusement il fait super froid... |
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Ma descente à travers le sud de l'Albanie continue tranquillement et révèle de bonne surprises et des rencontres photogéniques. J'ai pu m'attarder dans la citadelle médiévale de Berat, où deux enfants m'ont accompagnés à travers ces belles ruines. Ils s'appellent Marius et Bob et voudraient que je leur envoie une photo de mon vélo.
J'ai atteint hier le début de la Riviera Albanaise, par une route à couper le souffle et qui m'a retourné l'estomac. Je peux enfin dire que l'Albanie est un beau pays, par ces paysages et non plus seulement par son peuple ! Des montagnes vertigineuses au pied d'une mer d'huile et de plages complètement désertiques. Des bunkers et bâtiments dépouillés de l'époque communiste côtoient des structures touristiques en contruction ainsi que des magnifiques villas appartenant pour la plupart à des riches citadins de Tirana, quelquefois à des hommes politiques qui n'ont pas honte de la corruption de leur gouvernement. A Dhermi, le bus me lâche au sommet d'une route en lacets. Je pense aller voir la mer, chercher une chambre pour la nuit, lorsque qu'un anglais corpulent accompagné de deux jeunes filles me propose d'être son premier invité dans l'hôtel qu'il vient d'acheter. Il m'affirme que je serais son "guest" et me parle de ses nombreux business en Angleterre (disco, coffee shop,...), ainsi que de l'argent qu'il est en train de faire arriver ici pour acheter l'hôtel. Avec un ami albanais, ils ont donc pour projet d'investir dans le tourisme en Albanie, qui d'ici dix ans devraient être aussi présent qu'en Croatie, mais j'espère pas aussi moche qu'en Espagne. Je ne sais pas si la mafia est derrière tout ca, mais en tout cas ils sont vraiment sympas ! Le lendemain matin, je bois le café avec le couple albanais qui tient pour l'instant l'hôtel. Le patron m'accompagne à l'arrêt-café de bus, me sert à la fois café et raki, jusqu'à ce que le bus passe en trombe sans s'arrêter comme prévu. Il faut savoir que l'auto-stop ne fonctionne pas bien ici, et que de toute façon ca revient plus cher que le bus. Ajoutons à cela la pluie qui ne motive pas à faire la route à pied. Je trouve finalement un petit camion qui m'avance de 20km...jusqu'au prochain village ou je suis actuellement.
Le transport albanais est vraiment quelque chose à vivre... Demain, je prends un bus à 6h du matin, histoire de pouvoir faire plus de kilomètres.