jeudi 28 avril 2011

"vacances" ...?


"New Born", Prishtina, Kosovo

Prishtina, Kosovo

Vicky Christina (Prishtina), Isabell and Sandra

Serbie

Ces trois derniers jours ont été l'occasion de traverser 4 frontières en compagnie de sympathiques allemandes, et de fêter le premier mois de mon voyage ! Voiture de location, sortie nocture à Skopje, alcool à volonté dans l'auberge de Belgrade, de très bons moments !
En arrivant à Sofia hier soir, j'ai pu remarquer le premier panneau autoroutier indiquant la direction d'Istanbul (623 km). Je me rapproche ! Par contre, je vais m'en éloigner en me dirigeant vers la Roumanie, plus précisément à Bucaresti, où je suis attendu par Pascal à partir du 2 mai.
Du coup, pas énormément de photos ces derniers jours, mais toujours le minimum syndical...

dimanche 24 avril 2011

Un air oriental pour ce week-end pascal

La route de Macédoine a commencé et m'a mené hier à la capitale Skopje. L'entrée dans ce pays m'a légèrement bouleversé : ici, le café est turc, l'alphabet cyrillique, la population slave, des autoroutes traversent les plaines et l'eau du robinet peut s'avérer très chaude.
La nuit à Skopje fut animée, la journée plutôt calme, mais m'a offert une belle rencontre musicale que je vous fais partager. Cet instrument est la lahuta, typiquement albanais et jouée d'ailleurs par un habitant de cette contrée, peut être plus précisément du Kosovo. Les albanais me manquent d'ailleurs, c'est pourquoi je vais faire un crochet par le Kosovo demain.

Musicien albanais jouant la lahuta



Je pense que les paroles sont drôles mais malheureusement elles ne sont pas encore traduites.

Lac d'Ohrid



Ruelle d'Ohrid

Hé ouai je suis toujours vivant !

vendredi 22 avril 2011

Mirupafschim Albanie ! Welcome en Macédoine !

J'ai quitté brusquement l'Albanie, après de nombreux kilomètres montagneux mais parsemés de belles rencontres. La Macédoine, pour l'instant, est ensoleillée.

Medhi, chauffeur de fourgon

Permët

Permët

Christi

Un super voyage en compagnie de Christi !



Bus Permët - Korça

Bye Bye Albania

No Man's Land Albanie - Macédoine : malheureusement il y avait du vent et j'avais oublié la chaussette :(

lundi 18 avril 2011

Saranda et la côte

Himara : une bonne nuit passée, bercé par le son des vagues

Saranda

"Le temple de la tortue", site archéologique de Butrint

Mosaïque dans la basilique de Butrint

Qui est le plus sauvage : le chat ou la friche derrière la plage ?



J'ai finalement pu parvenir à Saranda, non sans quelques galères de transport...
Deux matinées complètes à attendre un bus qui ne s'arrête pas lorsqu'il passe et n'arrive qu'à 10h quand il doit passer à 6h du matin... "Problem autobus" m'informe mon camarade qui s'en allait aussi pour Saranda. Aucun stress, aucun énervement de sa part mais plutôt des franches rigolades avec les autres passagers réunis autour de nombreux cafés.
Après une route qui longe des plages paradisiaques, nous voilà à Saranda, dernière ville au Sud de l'Albanie et véritable station balnéaire...en construction !
Un bon feeling avec la ville, malgré que ce soit franchement moche... mais son caractère à la fois anarchique et propre (par rapport à d'autres villes) de la ville est intéressant. En plein été, il paraît que ca grouille de touristes, la plupart surtout albanais et venant avec des sous de Tirana.
Il y au sud de la ville Butrint, un site archéologique impressionnant, autant par les ruines que par la végétation et la faune qui l'entourent. Je me suis donc improvisé archéologue-biologiste l'espace d'une matinée, en dépoussiérant des mosaïques au sol qui n'ont pas encore été vraiment valorisées.

dimanche 17 avril 2011

Berat

The Wall

 

Maryus

Le gyro sportif sur les ruines





Le Brooklin Bridge de Berat

Le gros problème de l'Albanie : les déchets

Finalement, je ne prendrai pas ce bus

La Riviera albanaise

Du haut de ma suite présidentielle !

Malheureusement il fait super froid...


Ma descente à travers le sud de l'Albanie continue tranquillement et révèle de bonne surprises et des rencontres photogéniques. J'ai pu m'attarder dans la citadelle médiévale de Berat, où deux enfants m'ont accompagnés à travers ces belles ruines. Ils s'appellent Marius et Bob et voudraient que je leur envoie une photo de mon vélo.
J'ai atteint hier le début de la Riviera Albanaise, par une route à couper le souffle et qui m'a retourné l'estomac. Je peux enfin dire que l'Albanie est un beau pays, par ces paysages et non plus seulement par son peuple ! Des montagnes vertigineuses au pied d'une mer d'huile et de plages complètement désertiques. Des bunkers et bâtiments dépouillés de l'époque communiste côtoient des structures touristiques en contruction ainsi que des magnifiques villas appartenant pour la plupart à des riches citadins de Tirana, quelquefois à des hommes politiques qui n'ont pas honte de la corruption de leur gouvernement. A Dhermi, le bus me lâche au sommet d'une route en lacets. Je pense aller voir la mer, chercher une chambre pour la nuit, lorsque qu'un anglais corpulent accompagné de deux jeunes filles me propose d'être son premier invité dans l'hôtel qu'il vient d'acheter. Il m'affirme que je serais son "guest" et me parle de ses nombreux business en Angleterre (disco, coffee shop,...), ainsi que de l'argent qu'il est en train de faire arriver ici pour acheter l'hôtel. Avec un ami albanais, ils ont donc pour projet d'investir dans le tourisme en Albanie, qui d'ici dix ans devraient être aussi présent qu'en Croatie, mais j'espère pas aussi moche qu'en Espagne. Je ne sais pas si la mafia est derrière tout ca, mais en tout cas ils sont vraiment sympas ! Le lendemain matin, je bois le café avec le couple albanais qui tient pour l'instant l'hôtel. Le patron m'accompagne à l'arrêt-café de bus, me sert à la fois café et raki, jusqu'à ce que le bus passe en trombe sans s'arrêter comme prévu. Il faut savoir que l'auto-stop ne fonctionne pas bien ici, et que de toute façon ca revient plus cher que le bus. Ajoutons à cela la pluie qui ne motive pas à faire la route à pied. Je trouve finalement un petit camion qui m'avance de 20km...jusqu'au prochain village ou je suis actuellement.
Le transport albanais est vraiment quelque chose à vivre... Demain, je prends un bus à 6h du matin, histoire de pouvoir faire plus de kilomètres.

mercredi 13 avril 2011

Premières rencontres humaines et naturelles

Place Skanderberg, Tirana


Le gardien du tombeau des derviches


Tirana sous nos pieds


Grande découverte génialissime !




J'ai eu l'occasion durant ces cinq jours de m'acclimater à ce chaleureux pays qu'est l'Albanie. J'ai essayer de comprendre un peu son Histoire en allant au musée, puis tenter en vain d'interpréter ce que me disait ce gentil monsieur en me montrant des stèles écrites en persan. A Kruja, il m'a ouvert la maison où sont enterrés des derviches bektâchî mais je ne pourrais malheureusement pas en dire plus. Les Albanais sont d'une gentillesse incroyable, très accessible. Ils font vraiment des efforts pour communiquer, poser des questions sur ce que nous faisons là, offrir des cafés...
Grâce à la rencontre d'Alex, un biologiste suisse et aventurier, nous avons pu cracher sur Tirana en plantant notre tente à 1600 m au dessus de la ville. Le soir suivant, Manu Chao était à Tirana !
Tout ca pour dire, on se sent bien dans ce pays !

samedi 9 avril 2011

Welcome to Tirana, tequila sexo marijuana...

Hé bien ca y est, me voilà en Albanie... Je ne vous cacherais pas le choc initial que ca m'a fait en empruntant les premières ruelles de la ville portuaire de Durrès... mais on finit par s'habituer à l'absence courante de plaques d'égouts ! C'est en fait la première impression du pays que j'ai eu, en évitant un trou de justesse.
Ensuite, les premières rencontres avec les locaux ont été très appréciables, les gens n'hésitant pas à venir me parler et me fournir de l'aide.
Je n'ai pour l'instant pas trop sorti l'appareil, j'attends de pouvoir me fondre un peu plus dans la masse, et surtout de maîtriser le "bonjour", "excusez-moi", "merci" albanais. Ma che c'est difficile !
La seule photo visible d'Albanie est là pour montrer justement mon premier choc culturel, mais je trouverai pleins de belles photos du pays, don't worry !
J'ai pris finalement la route de Tirana où une auberge de jeunesse (la seule du pays à vrai dire) m'a bien accueilli avec du Raki à la prune.



vendredi 8 avril 2011

Bari, à la porte des Balkans

Vespa et duomo

La cathédrale de Bari

Bari, dotée d'un centre historique magnifique, est marquante par la blancheur de sa pierre et l'éblouissement que cela entraîne. Une cathédrale d'architecture romane, impressionnante par sa simplicité, abrite les reliques de Saint-Nicolas. Sinon, c'est plutôt calme par ici...Le bateau pour l'Albanie part ce soir !

Matera


La gravina di Matera

Voyage en train à travers des champs d'oliviers à perte de vue pour atteindre les terres arides de Matera, ville construite directement dans la roche. Les rues passent sur le toits des habitations troglodytes, dans cette ville où les conditions de vie ont été pendant très longtemps extrêmement insalubres, et le sont encore pour un jeune autochtone rencontré sur la route. Sous le cagnard, une sieste sur cette belle roche, bercé par les exclamations du dialecte local.




Alberobello, terra di trulli

Ruelle à Alberobello

Un trullo

Gesù, toujours aussi présent
Ce village est connu pour ses maisons construites à base de pierres sèches (sans mortier) et sans fondation.  Les paysans trouvaient ces pierres calcaires directement dans leurs champs et les utilisaient pour leurs habitations. Si un quartier de la ville est entièrement destiné au tourisme (transformation des trulli en boutique souvenirs), l'autre partie du village est plus pittoresque et cohabitent alors trulli et habitation "modernes".

mercredi 6 avril 2011

Amalfi - Salerno - Bari

Amalfi, sur la côte amalfitaine

J'ai un peu bougé ces derniers jours, vers la région des Pouilles, dans le talon de l'Italie.
Malheureusement, ma promenade sur la côte amalfitaine ne s'est pas faite au soleil. On ne peut pas tout avoir. Par contre, j'ai été accueilli à Bari au son chaleureux d'une guitare acoustique.
Hommage à Georges par Fabrizio de Andre, interprété par mon hôte Claudio.



Pour l'anecdote, la mère de Brassens est de Naples !


Parce que ca va bien avec Brassens